Les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ou d’un cancer seraient particulièrement à risque. La mortalité due au cancer pour les personnes déjà atteintes de cancer est au contraire inférieure pour les personnes étudiées pratiquant des repas étalés sur plus de seize heures.
«Il est crucial que les patients, en particulier ceux souffrant de maladies cardiaques ou d’un cancer, soient conscients de l’association entre une fenêtre de repas de huit heures et un risque accru de décès cardiovasculaire», pose le directeur du département d’épidémiologie et de bio statistique. Mais établir un lien ne revient pas à établir un lien de causalité. «Cela ne signifie pas qu’une alimentation limitée dans le temps a entraîné une mort cardiovasculaire», rappelle le chercheur.
Dans le cadre de cette étude, environ 20 000 adultes de 48 ans en moyenne ont été suivis sur une période médiane de huit ans, avant la pandémie du coronavirus, en grande majorité des personnes blanches non hispaniques. Les résultats ne précisent pas d’éventuelles fluctuations suivant le poids, le genre, l’origine ethnique ou bien la classe sociale des participants et participantes.