Courir en hiver : les bons réflexes pour continuer à progresser

Froid, vent, pluie, journées plus courtes… L’hiver met souvent la motivation à l’épreuve. A condition d’adapter ses habitudes, d’un point de vue scientifique, cette saison peut être intéressante pour la course à pied.

Voici l’essentiel à retenir pour courir en hiver en sécurité et avec efficacité, en s’appuyant notamment sur les recommandations de La Clinique du Coureur.

Le froid : un faux ennemi

Le froid n’est pas dangereux en soi. Le corps humain sait très bien maintenir sa température interne. En réalité, courir par temps froid permet souvent une meilleure régulation thermique qu’en été, avec moins de stress cardiovasculaire.

Les difficultés rencontrées en hiver sont le plus souvent liées à un équipement inadapté ou à une intensité mal gérée, pas au froid lui-même.

La règle numéro un : la progressivité

En hiver, le froid agit comme un stress supplémentaire pour l’organisme. Muscles et tendons sont plus raides, et le risque de blessure augmente si l’on force trop vite.

Il est donc conseillé de :

  • privilégier la régularité plutôt que la performance,
  • réduire légèrement l’intensité lors des premières semaines froides,
  • éviter les séances très explosives par basses températures.

L’hiver est une période idéale pour construire une base solide.

Bien s’habiller : simple et efficace

L’objectif n’est pas d’avoir chaud au départ, mais de rester confortable pendant l’effort.

Le principe le plus fiable reste celui des trois couches :

  • une couche respirante près du corps pour évacuer la transpiration,
  • une couche isolante pour conserver la chaleur,
  • une couche protectrice contre le vent et la pluie.

Les extrémités sont essentielles : mains, tête et cou doivent être protégés en priorité.

Un échauffement plus long

Le froid réduit la souplesse musculaire. Un échauffement progressif est donc indispensable en hiver.

Quelques minutes de mobilisation articulaire avant de sortir, puis un départ très progressif, permettent de limiter les contraintes sur les muscles et les tendons.

Respiration, hydratation et récupération

L’air froid et sec peut irriter les voies respiratoires. Respirer calmement, parfois par le nez, et couvrir la bouche par temps très froid peut aider.

Même en hiver, l’hydratation reste importante. La sensation de soif diminue, mais les pertes existent toujours.

Après la séance, se changer rapidement et favoriser une boisson chaude contribue à une meilleure récupération.

Sécurité avant tout

Visibilité réduite, routes glissantes, luminosité faible : en hiver, l’environnement impose parfois d’adapter ses objectifs. Réduire l’allure, écourter une séance ou privilégier un parcours sécurisé est souvent un choix judicieux.

En résumé

Courir en hiver n’est ni dangereux ni inutile. Avec une approche progressive, un équipement adapté et une écoute attentive du corps, cette saison devient une excellente période pour renforcer sa condition physique et préparer la suite de l’année.

Si vous souhaitez aller plus loin, nous sommes là pour vous accompagner pour adapter votre entraînement à la saison et à vos objectifs.

 




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